En Décembre 2017, Régis décide d'enregistrer "DIAMANT DU COEUR" un poème de Théophile GAUTIER, affichant à nouveau son amour pour la poésie.


Cet enregistrement marque une étape importante dans sa carrière car c'est la première fois qu'il interprète une chanson  pour un single. C'est aussi  l'occasion pour lui de donner des indices sur la direction  vers laquelle s'orientera sa démarche artistique.


 

- DIAMANT DU CŒUR -      
                                                                                                            Poème de Théophile GAUTIER
                                                                                                            Musique de Régis FLECHEAU
 
COUPLET  1:
 
Tout  amoureux de sa maîtresse,
Sur son cœur ou dans son tiroir,
Possède un gage qu’il caresse
Aux jours de regret et d’espoir.
L’un d’une chevelure noire,
Par un sourire encouragé,
A pris une boucle que moire
Un reflet bleu d’aile de geai.
 
REFRAIN :
 
L’autre a, sur un cou blanc qui ploie,
Coupé par derrière un flocon
Retors et fin comme la soie
Que l’on dévide du cocon.
Diamant du cœur, petit bonheur,
Je te  garde au creux de mon cœur.
 
COUPLET 2 :
 
Un troisième, au fond d’une boîte,
Reliquaire du souvenir,
Cache un gant blanc, de forme étroite,
Où nulle main ne peut tenir.
Cet autre, pour s’en faire un charme,
Dans un sachet, d’un chiffre orné,
Coud des violettes de Parme,
Frais cadeau qu’on reprend fané.
 
REFRAIN :
 
Celui-ci baise la pantoufle
Que Cendrillon perdit un soir ;
Et celui-ci conserve un souffle
Dans la barbe d’un masque noir.
Diamant du cœur, petit bonheur,
Je te garde au creux de mon cœur.
 
 
 
COUPLET 3 :
 
Moi, je n’ai ni boucle lustrée,
Ni gant, ni bouquet, ni soulier,
Mais je garde, empreinte adorée
Une larme sur un papier :
Pure rosée, unique goutte,
D’un ciel d’azur  tombée un jour,
Joyau sans prix, perle dissoute
Dans la coupe de mon amour !
 
COUPLET 4 :
 
Et, pour moi, cette obscure tache
Reluit comme un écrin d’Ophyr,
Et du vélin bleu se détache,
Diamant éclos d’un saphir.
Cette larme, qui fait ma joie,
Roula, trésor inespéré,
Sur un de mes vers qu’elle noie,
D’un œil qui n’a jamais pleuré !
Diamant du cœur, petit bonheur,
Je te garde au creux de mon cœur. (bis)
 
 
 
 
 
 



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